Pendant très longtemps, Concarneau ne fût que sa Ville close. Vue du ciel, cet îlot irrégulier de 350 m de long (380 dans sa plus grande longueur) apparaît comme un croissant, mystérieusement posé sur le bleu de la mer, avec, à chaque extrémité, la Ville "nouvelle" d'un coté et l'avant port de pêche de l'autre. Depuis 1990, on a cherché à redonner à la Ville-Close son aspect strictement militaire : alternance de pavés et de planchers en bois sur les ponts et dégagement de l'ancienne douve, ce qui a permis de découvrir les sepx meurtrières d'un couloir de guêt jusque là enterré. Érigé en 1906 sur le poste de garde, le beffroi, au toit d'ardoises, reste le symbole de Concarneau bien qu'il fût question de le supprimer au nom de la rigueur Historique. ce qui eût été dommage car ce beffroi est UNIQUE au monde. Sous son cadran solaire, une inscription indique : tempus fugit velut umbra, le temps passe comme une ombre.
Itinéraire dans la Ville-Close:
Berceau Historique de la Ville, ceint de remparts, c'est le monument Historique le plus visité en Bretagne. Site pittoresque relié à la terre par deux ponts, les ruelles étroites nous invitent à la flânerie :
Deux ponts pavé séparés par une barbacane, autrefois ponts levis, vous emmènent à la porte principale gardée par le beffroi qui supporte l'horloge. Celui-ci fût construit pour remplacer l'ancien poste de garde. Entrée de la Ville-Close Après la première voûte, celle qui porte l'écusson de granit qui, avant d'être effacé sous la révolution, portait les armes royales, on arrive dans une cour intérieure ceinturée de haute murailles; Devant c'est la maison du Gouverneur; cet ancien château à colombages est l'une des plus anciennes maison de la Ville. C'était la résidence des différents gouverneurs militaires. Elle communique avec un gros bastion, la tour du major, appelée aussi Tour à munitions ou Tour de la duchesse Anne. Sur la place, au centre, un gracieux petit puits qui provient du château de kériolet.
À la base du mur voisin, une série de cavités témoignent de l'existence d'une ancienne industrie de presses à sardines car avant l'invention de la boîte métallique, les sardines étaient conservées dans des barils, sommairement pressées à l'aide de barre de bois engagées dans un mur !